La gestion de nos réserves.

Si les zones refuges sont souvent non gérées en vue de recréer des petits noyaux de forêts primaires, nous favorisons la biodiverstité sur le reste des sites par :

des actions curatives : pour contrecarrer des faits de toute évidence nuisibles pour le site (ex: ramassage des détritus, chicane anti-motos, épuration d’eaux usées…)

des actions dynamisantes : ce sont les actions " coup de pouce " pour la nature, l’entretien et l’amélioration légère des biotopes présents (ex: fauchage hivernal des pelouses calcaires…)

des actions génératrices : intervention profonde afin de créer un nouveau biotope sur le site (ex: création d’une mare...)
Si la mise en oeuvre d’une action curative est souvent évidente, les actions génératrices demandent la plus grande prudence.
Notre A.S.B.L. débute toujours une action génératrice par un mini-projet d’investigation, pour voir comment la nature va répondre à cette intervention.
Prenons l’exemple de création d’une nouvelle pelouse calcaire, avant de débroussailler une surface importante, nous débroussaillons seulement quelques mètres carrés, puis nous attendons un an ou deux. Si les ronces y poussent en pagaille, c’est que le sol y est trop riche, trop profond ou trop humide, nous laissons tomber.
Par contre, si une végétation rase s’y installe (pimprenelle, origan, fraisier), nous sommes sur la bonne voie.
Ces actions sont aussi les plus passionnantes, on réalise une action puis on attend que la nature y réponde, un véritable dialogue s’installe avec l’environnement.